Les vimanas, des engins volants dans la "préhistoire".

par damino - 4586 vues - 0 com.
Cryptozoologie, préhistoire

L’un des principaux indices (à défaut de preuves) de l’existence d’une civilisation avancée (sur le plan technologique et scientifique) dans la « préhistoire », c’est la mention dans des textes sacrés hindous de machines volantes (appelées "vimanas") et de guerres faisant penser à des moyens de destruction massifs (armes de type nucléaire par exemple).

 

 

 I. Les "vimanas" 

Dans un livre publié en 1970 les astronomes François Biraud et Jean-Claude Ribes s’en sont pris aux tenants de l’« archéologie spatiale » (le char d’Ezéchiel identifié à un vaisseau spatial, l’interprétation extraterrestre de la dalle de Palenque, etc.). A tort, dirai-je… En ce qui concerne les vimanas ils écrivaient ceci :

« Mieux que cela, certains auteurs, qu’aucune compétence spéciale ne désigne, ne craignent pas de faire appel aux textes sacrés de l’Inde et d’y découvrir des descriptions de vaisseaux interplanétaires, les "vimanas" (chars volants). Comme il se trouve que la plupart de ces textes, fort anciens, restent non seulement à peu près inédits, mais encore éparpillés dans des monastères inaccessibles, et rédigés dans une écriture et une langue archaïques que fort peu d’érudits sont à même de déchiffrer, le risque n’est pas bien grand d’être contredit, pour les charlatans modernes, dont ils sont, et seront encore longtemps, la suprême ressource. Evidemment, sur les textes sacrés de l’Asie centrale et de l’Inde du Nord, personne n’a envie d’ergoter, et d’avouer par-là son ignorance. » (1)

On notera le recours à l’insulte. Le problème, de plus, est que cette critique est totalement dénuée de fondement. Des textes comme le "Mahabharata" et le "Ramayana", par exemple, sont très bien connus, et ne peuvent en aucun cas être considérés comme des textes « à peu près inédits » et « éparpillés dans des monastères inaccessibles » ! Nous verrons en outre la déclaration d’un sanskritiste comme Ramachandra Dikshitar, dont on peut penser qu’il connaissait le sanskrit… Ceci précisé, évoquons un certain nombre de sources faisant état de l’existence, dans un lointain passé, d’engins volants appelés "vimanas".

Dans un de ses livres Andrew Tomas (1971) a évoqué le livre indien intitulé "Samarangana Soutradhara", lequel contient un paragraphe extraordinaire, écrit-il, « sur une époque lointaine où des hommes sillonnaient les airs avec des vaisseaux aériens, et où des êtres célestes descendaient des cieux ». Il cite ce passage du cinquième volume du "Mahabharata" :

« Infini est l’espace que peuplent les parfaits et les dieux ; il n’y a pas de limites à leurs demeures merveilleuses. » (2)

Dans un article paru dans « The Times of India » (18 avril 1999) le journaliste indien Mukul Sharma a mentionné le "Yantra Sarvasva", attribué au sage Maharshi Bhardwaj, dont une section ("Vimaanika Prakarana") est consacrée à l’aéronautique. Trois sortes de vimana (ou aéronef) sont mentionnés : ceux qui vont d’un endroit à l’autre, ceux qui vont d’un pays à l’autre, et ceux qui se déplacent entre les planètes. Une place particulière est accordée aux avions militaires, lesquels devaient être imprenables, incassables, incombustibles et indestructibles. Ils devaient pouvoir s’immobiliser en un clin d’œil, être invisibles à l’ennemi, avoir la possibilité d’entendre les conversations à l’intérieur des avions adverses - et de voir ce qui se passait à l’intérieur de ceux-ci -, etc. On parle de métaux très légers et à haut coefficient d’absorption thermique, de mécanismes permettant d’agrandir ou de réduire les images, d’amplifier ou de diminuer les sons. Selon Mukul Sharma, cependant, les méthodes de fabrication décrites ne sont pas précises (elles sont « brumeuses » et « vagues »). Il parle de « débauche d’imagination ». (3) En réalité l’extrême précision des engins et de leurs manœuvres - et celle des guerres associées - ne permet pas d’attribuer le tout à l’imagination. Quant au manque de précision de la fabrication des engins, il faut l’attribuer au fait que nous sommes ici en présence d’échos d’un lointain passé, et aussi au fait que les rédacteurs n’étaient sûrement pas les concepteurs des appareils ! Les historiens et archéologues orthodoxes ignorent volontairement ces textes et les attribuent à des fantasmagories d’écrivains illuminés. Mais il est impossible d’attribuer cela à la simple imagination, car à l’époque tout ce qui relève de l’aviation et de l’astronautique était théoriquement totalement inconnu.

David Childress note que la littérature hindoue abonde en batailles et en poursuites aériennes.

A quoi ressemblaient ces aéronefs ?

• Le "Mahabharata" parle du vimana comme étant « un char aérien pourvu de flancs de fer et vêtu d’ailes ».

• Dans le "Ramayana" le vimana est un aéronef circulaire (ou cylindrique) muni d’un double pont, de hublots et d’une coupole. Il vole à la « vitesse du vent » et produit un « son mélodieux ».

Les anciens Indiens ont rédigé des manuels sur la manière d’entretenir et contrôler les divers types de vimanas. Le "Samara Soutradhara" analyse toutes les facettes du voyage aérien en vimana, avec ses 230 strophes consacrées à la construction, au décollage, aux trajets de milliers de kilomètres, aux atterrissages normaux et forcés, aux collisions éventuelles avec des oiseaux.

Selon Andrew Tomas il existe deux catégories de textes sanskrits anciens, les documents factuels ("Manousa") et la littérature mythico-religieuse ("Daivas"). En 1875 on découvrit, dans un temple indien, un texte ("Vimaanika Shastra") du quatrième siècle, écrit par Maharshi Bhardwaj, ce texte ayant été tiré, dit l’auteur, d’autres textes. Il est consacré au fonctionnement des anciens vimanas : pilotage, précautions à prendre en cas de long vol, protection des aéronefs contre les orages et la foudre, façon de changer de mode de propulsion, note David Childress, « en basculant sur l’énergie solaire ou sur une autre source d’‘‘énergie libre’’, peut-être une sorte de ‘‘propulsion gravitationnelle’’ ». Les vimanas pouvaient décoller verticalement et étaient capables de vol stationnaire. Bhardwaj citait 70 sommités et 10 experts antiques en voyage aérien. Ces engins étaient entreposés dans un "vimana griha" (sorte de hangar) et ils étaient propulsés par un liquide d’un blanc jaunâtre. Ils ont manifestement servi en tant qu’avions militaires aux habitants de l’empire de Rama et de l’Atlantide. (4) (Voir plus loin.)

On trouve, dans le "Vimaanika Shastra" de Bhardwaj, la description de ce que l’on appelle maintenant un moteur à spires de mercure. La construction d’un certain type de vimana fait notamment intervenir du mercure, du cuivre, des aimants, de l’électricité, des cristaux, des gyrocompas et divers pivots. On notera que des cristaux ("mani" en sanskrit) étaient apparemment utilisés dans la fabrication des vimanas… (5)

La source principale du mercure est le cinabre, un minéral de formule chimique HgS, qui se présente généralement sous la forme de « cristaux hexagonaux de petite taille, souvent fortement déformés, de structure ordinairement rhomboédrique ou tabulaire », et dont le nom serait d’origine hindoue. Le mercure – dont le nom vient de Mercure, messager des dieux dans la mythologie romaine – est un liquide lourd, de couleur blanc argenté, et dont la formule chimique est Hg, contraction du grec Hydrargos, que l’on peut traduire par « eau d’argent » ou « gyrocompas liquide ». Le mercure est conducteur, et la vapeur de mercure, en tant que source de chaleur, se prête à un usage énergétique.

Selon William Clendenon (« Mercury : UFO Messenger of the Gods ») un volant rempli de mercure pourrait « servir de moyen de stabilisation et de propulsion dans un aéronef/spationef de forme discoïde ». Il évoque un « gyroscope nucléaire à mercure »… (6)

Ivan T. Sanderson a relevé que le texte de Bhardwaj parle de moteurs à mercure. Il rappela qu’un disque de mercure tourne en sens inverse d’une flamme nue tournant au-dessous de lui, et qu’il acquiert une vitesse qui augmente jusqu’à atteindre celle de la flamme. Il s’agit, précise David Childress, d’une des rares références à ce qu’on appelle maintenant les moteurs à spires de mercure. William Clendenon a effectué de nombreuses expériences sur la technologie des spires de mercure, son vimana consistant en une cellule circulaire comprenant un puissant électro-aimant traversé d’un courant « pulsatoire » à haute fréquence… (7)

Précisons que les textes indiens parlent de quatre types de vimanas :

• Le "Rukma vimana", de forme discoïde ou circulaire.

• Le "Sundara vimana", conique comme une fusée.

• Le "Shakuna vimana", appareil ailé muni d’une tour centrale.

• Le "Tripura vimana", vaisseau tubulaire à forme de cigare. (8)

Le "Ramayana" raconte l’histoire de l’Avatar ou Dieu incarné Rama. Michel Coquet note que la chronologie hindoue, se basant sur le zodiaque, place le siège et la reddition de Lanka à Rama vers l’an 8000 avant J.-C. Selon lui toute « l’histoire des Atlantéens et des premiers Aryens est racontée dans ce texte profond et allégorique ». Mais il s’agit aussi, précise-t-il, d’un récit initiatique basé sur des faits authentiques de l’histoire de l’Inde. On y raconte sous une forme épique la lutte qui opposa Rama, « le prêtre-roi de la dynastie divine des premiers Aryens, à Ravana, le démon (Asura), une personnification de la race atlantéenne dégénérée dont le noyau se trouvait ancré à Lanka (Ceylan) ». On y lit que Rama fit préparer son véhicule volant, « Pushpaka », lequel comportait deux étages avec de nombreuses chambres, de confortables sièges, ainsi que de vastes baies vitrées qui, installées sur les côtés de l’appareil, permettaient aux voyageurs d’admirer le splendide paysage indien. (9)

Michel Coquet cite Sathya Saï Baba (un grand Instructeur spirituel du sud de l’Inde), selon lequel cet engin était extrêmement confortable.

Pendant le vol de retour Rama fit observer à Sita certains lieux où s’étaient déroulés des affrontements. Au moment de partir Vibhishana et Sugriva furent invités par Rama à monter avec tous leurs ministres, leurs officiers et leur suite, et en cours de route l’engin atterrit pour prendre d’autres passagers. L’engin parvint à l’ermitage du rishi Bharadvaja, la ville d’Ayodhya étant alors en liesse.

Dans le "Samarangana Sutradhara" on mentionne des vimanas grands comme des temples, le texte décrivant des vimanas de forme allongée avec quatre réservoirs pleins de mercure.

Michel Coquet (1992) a fait un intéressant parallèle, à ce propos, avec l’étude par la NASA d’un projet de sonde jovienne (référence à Jupiter) propulsée par un moteur ionique à mercure, cette sonde devant emporter environ 400 kilogrammes de mercure. L’énergie nécessaire pour éjecter ce carburant serait fournie par 190 mètres carrés de batterie solaire délivrant 14 kilowatts.

On parle de certains types de vimanas qui pouvaient voler « grâce à la désintégration atomique de l’air lorsqu’ils se trouvaient dans l’atmosphère »… Le texte précise que certains vimanas pouvaient monter jusque dans les régions solaires, puis de là vers les régions stellaires. Michel Coquet note aussi que l’on mentionne, dans certains textes tibétains (le "Kanjour" et le "Tanjour"), des machines volantes qui atteignaient les étoiles, ainsi qu’un astronef interstellaire de forme fuselée qui tournait en orbite autour de la Terre et qui pouvait transporter plus de 1000 personnes. De cet astronef des fusées plus petites partaient… (10)

Salva, le chef cruel qui combattait Krishna, était monté sur un char volant appelé "Saubha", à partir duquel il envoyait ses projectiles, ses fusées, ses lances, etc. On dit aussi, « à l’égal de nos actuels ovnis, que son char pouvait se rendre invisible ».

Dans le "Samarangana Sutradhara" on mentionne une diversité d’engins, ainsi que leurs méthodes de fabrication, précisant que leur structure était légère et solide. Le cuivre, le fer et le plomb étaient utilisés. Ces engins pouvaient (comme nos actuels OVNIs) s’élever verticalement et s’arrêter net… Il y avait l’« agni-ratha » (ou « véhicule ardent »), le « vivana » (« véhicule à air »), etc.

Helena Petrovna Blavatsky (la fondatrice, au dix-neuvième siècle, de la Société Théosophique) a écrit, dans sa « Doctrine Secrète », que c’est à la quatrième « race atlante » que les premiers Aryens doivent d’avoir appris l’aéronautique ("vimana-vidya"), « l’art de voler dans les véhicules aériens », et, par la suite, « les grands arts de la météorographie et de la météorologie ». Précisons qu'Helena Petrovna Blavatsky est décédée en 1891. (11)

 

II. Guerres aériennes antiques :


1. Des armes high-tech :

Il y avait manifestement, dans l’Inde antique, il y a de cela un certain nombre de millénaires, des armes de destruction massive. Dans le "Mahabharata", par exemple, on évoque la guerre du "Kurukshetra", laquelle opposa les cinq frères "Pandavas" (soutenus par l’Avatar Krishna) aux "Kauravas" qui leur avaient volé leur royaume. Michel Coquet évoque l’utilisation, lors du conflit, des armes suivantes :

1. Les « armes magiques ».

2. Les « armes soniques ».

3. Les « armes vivantes ».

4. Les « armes de feu ».

Dans la « science magique » il y a « l’arme flamboyante » ou « l’agni-astra ». On mentionne les « chars volants des dieux » et leurs armes. Vishvakarma mit au point une catégorie d’« armes magiques » appelées « mantramukta », armes fonctionnant au moyen de sons mantriques. Dans le "Mahavira" de Bhavabhonti, acte 5, l’Avatar Rama précise certains points relatifs aux armes dites « magiques », c’est-à-dire ne pouvant fonctionner que par le biais des facultés psychiques de l’Homme. Certaines armes produisaient « l’assoupissement » ("djrimbhaka"), l’endormissement ("prasvapana"), référence étant faite, aussi, à une arme atomique capable de réduire en cendres toute une armée.

Arjuna « projetait vers l’ennemi des nuages, de la terre, de l’air et des montagnes, puis, usant d’une arme appelée Antardhana, il faisait tout disparaître », ce qui, écrit Michel Coquet, pourrait impliquer un appareil envoyant vers l’ennemi des hologrammes au moyen d’un laser. Krishna, lui, utilisa une flèche « qui tuait en cherchant le son », probablement, note Michel Coquet, une ancienne version de la fusée à tête chercheuse. A la fin de la guerre Krishna utilisa son arme favorite, le disque ("su-darshana") qui, dit-on, « coupa en deux le vaisseau volant de son ennemi ».

Karna possédait des « flèches magiques à gueule de serpent » ("naga-astra"), l’une d’elles étant porteuse « d’un puissant élémental qui possédait le pouvoir de diriger la flèche ».

Parmi les armes les plus connues il y a l’arme de feu appelée "agni-astra", mentionnée dans le "Vishnu Purana", et utilisée par Drona, un grand héros du "Mahabharata". Drona était un brahmane maître en science militaire ("dhanurveda"). L’arme de feu, assez similaire à l’arme atomique, fut donnée par le Rishi Bharadvaja (un instructeur) à Agnivesa, le fils d’Agni, qui lui-même la donna à Drona.

Le "Samarangana Sutradhara" est un recueil d’anciens manuscrits décrivant en 230 pages une science de la guerre tout à fait exceptionnelle, ainsi que l’art de construire les vimanas. Le "Samar" raconte que des villes entières furent détruites par deux astronefs dénommés « Astra » et « Brahma ». Les armes « Astra » ou « Soposamhara » étaient de véritables projectiles à jets. Mentionnons aussi :

• Les bombes sphériques « sikharastra », qui répandaient des jets enflammés analogues aux bombes au napalm, et dont le lancement se faisait grâce à une espèce de catapulte montée sur une plate-forme.

• L’arme « Avidyastra », qui agissait sur le système nerveux de l’ennemi par un pouvoir de suggestion.

• Le « Prasvapana » ou « flèche du sommeil », qui était un projectile à gaz toxique.

• Le « Samvarta », qui répandait des rideaux fumigènes.

• Le « Saura » ou « bombe du dieu Soleil », qui dégageait des flammes et un bruit de tonnerre.

• Le « Dard d’Indra », qui avait la forme d’une longue flèche aux empennages triangulaires, pouvait tuer 10.000 ennemis en une seule fois, et était lancé grâce à une gigantesque catapulte.

• L’« Agniratha » (char de feu), qui était un engin à réaction transporté par un astronef et capable de réduire en cendres 100.000 hommes avec la rapidité de la foudre.

• Le « Kapilaksha » ou « œil de Kapila » (inventé par le sage Kapila), qui a transformé en un instant, dit-on, 60.000 sujets du roi Sagara en autant de petits tas de cendres.

• L’arme circulaire ou « œil rond », ayant la forme d’un objectif parabolique, « la seule susceptible de concentrer des ondes supersoniques ».

On parle de char, blindé, qui comportait une grande plate-forme montée sur huit paires de roues avec un gros tube massif - devant ressembler à un canon primitif - qui lançait un énorme obus explosif. C’était une espèce de gros char blindé ou plutôt un gros calibre sur affût automoteur avec des blindages latéraux pour protéger les servants.

On mentionne aussi une arme pouvant être lancée des vimanas ou du sol. 100, 500 et 1000 sont les nombres indiquant les guerriers que l’engin tuait selon la charge employée. Voici, en outre, une description extraite du "Drona Parva" :

« Un énorme projectile flamboyant, brûlant d’un feu sans fumée, fut lancé. Une obscurité profonde enveloppa les troupes et les objets. Un vent terrible commença à souffler, d’épais nuages couleur de sang descendirent presque sur la terre, la nature semblait affolée et le Soleil tournait sur lui-même. Les ennemis tombaient comme des arbustes détruits par les flammes, l’eau des fleuves devenait bouillonnante, et les êtres qui essayaient de s’y réfugier périssaient misérablement. Les forêts n’étaient plus qu’un seul flamboiement, et des milliers d’éléphants et de chevaux atrocement brûlés remplissaient l’air de barrissements et de hennissements, tandis qu’ils couraient affolés parmi les flammes. Après toute cette terrible confusion, une brise forte et fraîche dissipa la fumée et éclaircit l’horizon. Nous contemplâmes un spectacle terrifiant : sur le champ de bataille, brûlés par une arme épouvantable dont nous n’avions jamais entendu parler, des milliers de tués étaient réduits presque en cendres. Ce projectile puissant et terrible était dénommé l’Arme d’Agneya. Il ressemblait à un long fuseau pointu et était introduit dans un gros tube de guidage, dont la portée pouvait être réglée. »

Le "Drona Parva" mentionne aussi la « Foudre de Fer », qui réduisit en cendres presque tous les membres de la race des Vrishnis et des Andhakas. Le roi Canra ordonna de la détruire. Son efficacité était due à la très fine poudre contenue dans l’engin qui, à cause du vent, se répandit un jour pendant qu’on la jetait à la mer et provoqua de terribles brûlures aux hommes et aux animaux, lesquels périrent en l’espace de quelques heures. La zone devint dangereuse à cause d’invisibles radiations, et des mutations se produisirent dans la faune plusieurs mois après. On peut parler, ici, d’ancêtre des missiles de moyenne portée, muni de tête atomique…

On disait, de « l’Arme de Brahma », qu’elle contenait la « puissance de Dieu ». Elle avait la forme d’un gigantesque bouclier concave, dont la partie intérieure était parfaitement polie et mobile. Elle était montée sur une vaste plate-forme munie de roues. Un rayon incandescent était utilisé… L’opérateur déroulait des câbles et les plongeait dans l’eau, ainsi qu’une prise de terre, probablement pour établir un bon contact. A cette époque de nombreuses lois défendaient l’emploi de cette arme, sauf en cas de nécessité absolue…

On lit, dans le "Drona Parva", que le fils de Drona, « ayant établi le contact, déchargea la Narayana » (autre nom de l’arme). Cela provoqua des vents violents, des trombes d’eau, des tonnerres terrifiants, un tremblement de terre, le soulèvement des eaux par dessus les digues, sans oublier les montagnes qui « se fendaient ». Le rayon frappait particulièrement les guerriers munis de cuirasses, ceux-ci devenant transparents et disparaissant. Le rayon devait probablement désintégrer les cellules du corps.

Au cours d’une bataille dans l’estuaire du Gange, de nombreux guerriers ennemis se sauvèrent en se jetant à l’eau, en mouillant leurs armes et en se lavant complètement, ce qui leur permettait de neutraliser les effets de l’épouvantable rayon. Ou peut-être s’étaient-ils mis à l’abri…

Dans le "Karna Parva" un témoin oculaire a raconté le bombardement auquel les engins volants des Rakshasas soumirent son peuple :

« Nous aperçûmes dans le ciel quelque chose qui ressemblait à un nuage écarlate, comme les flammes cruelles d’un feu ardent. De cette masse émergea un énorme vimana peint en noir qui lança de nombreux projectiles flamboyants : le bruit qu’il faisait en se rapprochant de la terre ressemblait à celui de mille tambours roulant tous ensemble. Le vimana se rapprochait du sol à une vitesse incroyable en lançant de nombreuses armes étincelantes comme l’or, des milliers de foudres accompagnées d’explosions violentes, et des centaines de roues de feu. Ce fut un tumulte affreux, pendant lequel on vit tomber les chevaux, les éléphants de guerre et des milliers de soldats tués par les explosions. L’armée en déroute fut poursuivie par le terrible vimana jusqu’à ce qu’elle fut anéantie. »

Une arme secrète est aussi évoquée : la « Langue du Destructeur », la « Sœur de la Mort ». Karna la braqua contre les Rakshasas. Le projectile étincelant s’élança vers le ciel nocturne, il y eut une explosion terrifiante, et les vimanas des Rakshasas furent réduits en cendres. Mais l’un des vimanas, seulement endommagé, détruisit l’arme meurtrière. L’arme avait disparu avec des centaines de guerriers, et à sa place il y avait un grand trou dans le sol qui aurait pu facilement contenir « cinq cents éléphants de guerre harnachés »… (12)

David Childress évoque aussi les guerres aériennes de l’Inde ancienne. Les anciennes épopées indiennes, écrit-il, relatent avec force détails des guerres aériennes survenues voilà plus de 10.000 ans. Il cite le sanskritiste Ramachandra Dikshitar (qui a été professeur à Oxford), auteur de « War in Ancient India » (1944) :

« Notre vaste littérature pouranique et épique contient de nombreux exemples montrant la façon admirable dont les Indiens de l’antiquité surent conquérir les airs. »

Ramachandra Dikshitar note que l’un des "Brahmanas" parle de « l’Agnihotra », un vaisseau qui s’élevait dans le ciel. Dans le "Rig Véda Samhita" on lit que les Ashvins transportèrent Bhoujya au moyen de vaisseaux ailés et sûrs… Ramachandra Dikshitar évoque le "Samarangana Soutradhara" de Bhoja et ses références aux machines volantes et autres engins utilisés à des fins militaires ou autres. Ramachandra Dikshitar note que les auteurs anciens faisaient la distinction entre les guerres mythiques (dites "daiva") et les guerres réelles (dites "manousa"). Les premières comprennent par exemple la lutte entre Soumbha et la déesse Dourga. On trouve la référence au cheval volant du brahmane Galava, etc. Maya, par contre, possédait une « voiture dorée » qui volait, équipée d’armes diverses. Le "Vikramaourvasiya" relate que le roi Pouraravas se lança, à l’aide d’une voiture aérienne, à la poursuite du Danava qui avait enlevé Ourvasi. Dans le passage consacré au combat entre Lava et Candraketou (acte VI), l’"Outtararamacarita" mentionne la présence de plusieurs voitures aériennes transportant des spectateurs célestes. Et le "Harsacarita" contient une phrase affirmant que les Yavanas sont accoutumés aux machines aériennes. Quant au "Jivakacintamani", un ouvrage tamoul, il parle des évolutions aériennes de Jivaka. (13)

David Childress note que si l’on en croit la grande épopée indienne du "Mahabharata" d’inconcevables batailles furent livrées dans le passé à l’aide d’aéronefs, de rayons de particules, d’armes chimiques et, dirait-on, d’armes atomiques. Ainsi il n’est pas impossible que les batailles des derniers temps de l’Atlantide aient mis en jeu des armes à la technologie extrêmement sophistiquée.

Dans son livre intitulé « Ancien Astronauts : A Time Reversal ? » l’auteur néo-zélandais Robin Collyns a avancé cinq techniques de guerre que les anciens - ou les « anciens astronautes » - auraient pu utiliser, parmi lesquelles il y a les canons à plasma. Le plasma est un gaz ionisé. Or des gaz ionisés semblent mentionnés dans l’ancien livre indien sur les vimanas intitulé "Vimaanika Shastra" (ou "Vymanika Shastra"), qui évoque l’utilisation du mercure comme carburant -le mercure, métal liquide, étant susceptible de devenir un plasma par électrisation.

Le "Mahabharata" relate des guerres effroyables survenues très longtemps avant l’époque où l’ouvrage fut composé (en dravidien ancien, puis en sanskrit). Mais quelles étaient, à cette époque lointaine, les nations en conflit ?

 

2. L’empire de Rama et l’Atlantide :

Comme nous l’avons vu, certaines épopées hindoues comme le "Ramayana", le "Mahabharata" et le "Drona Parva" font clairement allusion à des engins volants et à des guerres impliquant des armes sophistiquées (grosses boules de feu pouvant détruire une cité entière, « lances volantes » pouvant anéantir des « cités pleines de forts », etc.).

« Le Mahabharata (…) relate des guerres effroyables survenues très longtemps avant l’époque où l’ouvrage fut composé – d’abord en dravidien ancien, puis en sanskrit. L’empire de Rama, que décrivent le Mahabharata et le Ramayana (…), était apparemment contemporain des grandes cultures occidentales atlante et osirienne. L’Atlantide, que l’on connaît par les écrits de Platon et d’anciennes sources égyptiennes, semble avoir existé au milieu de l’Atlantique et avoir été une civilisation patriarcale et de haute technologie. Quant à la civilisation osirienne, les doctrines ésotériques et les témoignages archéologiques en situent la zone de diffusion (…) dans le bassin méditerranéen et l’Afrique du Nord ; qualifiée aussi de civilisation égyptienne prédynastqiue, elle aurait été ravagée par les inondations au moment où s’abîma l’Atlantide et où la Méditerranée commença à se remplir d’eau. L’empire de Rama se serait évanoui au cours du millénaire qui suivit la destruction du continent atlante. » (David Childress)

David Childress note que l’empire de Rama et l’Atlantide étaient au faîte de leur puissance quand la guerre éclata, en raison, semble-t-il, de la tentative faite par l’Atlantide pour subjuguer Rama. Il observe que l’empire de Rama, décrit par le "Mahabharata" et le "Ramayana", était apparemment contemporain des grandes cultures occidentales atlante et osirienne.

- L’Atlantide semble avoir existé au milieu de l’Atlantique et avoir été une civilisation de haute technologie.

- La civilisation osirienne était géographiquement localisée dans le bassin méditerranéen et l’Afrique du nord. Qualifiée aussi de civilisation égyptienne prédynastique, elle aurait été ravagée par les inondations au moment où s’abîma l’Atlantide et où la Méditerranée commença à se remplir d’eau.

- L’empire de Rama se serait évanoui au cours du millénaire qui suivit la destruction du continent atlante (ou - ajouterai-je - de ce qu’il en restait, diverses sources faisant état de plusieurs destructions séparées dans le temps). Cet empire se serait étendu en Afghanistan et en Iran. Il allait probablement jusqu’à l’Indonésie, l’Asie du sud-est et le Pacifique.

L’empire de Rama avait été fondé par les "Nagas" (ou "Naacals"), arrivés en Inde en provenance de Birmanie et anciennement originaires, selon le colonel James Churchward, de ‘‘la patrie de l’est’’. Ils s’installèrent sur le plateau du Deccan, en Inde du nord, et établirent leur capitale sur l’emplacement de l’actuelle Nagpour. Leur empire semble s’être étendu ensuite sur toute l’Inde du nord et avoir englobé les cités d’Harappa, Mohenjo-Daro, Kot Diji (Pakistan actuel), Lothal, Kalibanga, Mathoura, et peut-être d’autres cités telles que Bénarès, Ayodhya et Patalipoutra. Ces cités étaient dirigées par des ‘‘grands professeurs’’ – ou ‘‘maîtres’’ – constituant l’aristocratie bienveillante de la civilisation de Rama. On les appelle aujourd’hui les ‘‘rois-prêtres’’ de la civilisation de l’Indus, et on a retrouvé un certain nombre de statues de ces ‘‘dieux’’. Ils auraient été dotés de pouvoirs psychiques extraordinaires…

On pense que la cité d’Ayodhya (mentionnée dans le "Ramayana") pourrait être la petite ville d’Ayodhya qui se trouve en Inde du nord, et où chaque année, à l’occasion d’un festival hindou, on promène une réplique de vimana. Selon S. N. Pande (1998), cependant, une autre localisation – l’Afghanistan – est possible, car l’actuelle ville d’Ayodhya ne date que d’environ 800 avant J.-C. Selon lui la première Ayodhya fut reconstruite sous le nom de Kushak, qui faisait référence à la tribu de Kashi, puis à Kusha, fils de Rama. C’est ainsi qu’Ayodhya et Kashi devinrent synonymes.

A l’origine les populations du pourtour de Mu (ou Lémurie) – le continent disparu de l’océan Pacifique – se seraient divisées, avec le temps, en deux groupes, et auraient émigré, l’un vers l’Atlantide, l’autre vers l’Inde (empire de Rama). Les premiers étaient les tenants du temporel, alors que les autres étaient les tenants du spirituel.

Il semble que l’Atlantide ait voulu imposer sa suzeraineté à l’empire de Rama. Il en résulta les guerres atroces rapportées par les anciennes épopées indiennes…

Le "Mahabharata" et le "Drona Parva" mentionnent, parmi les armes utilisées, de grosses boules de feu pouvant détruire une cité entière, le « regard de Kapila » (qui, en quelques secondes, réduisit en cendres 50.000 hommes), des lances volantes (capables d’anéantir des « cités pleines de forts »).

Dans un premier temps les Rois-Prêtres de l’empire de Rama auraient battu les Atlantes. Selon David Childress, qui se réfère à une source « ésotérique », c’est avec des moyens « psychiques » que l’armée atlante aurait été mise en déroute. Le Roi-Prêtre, ayant levé les bras au ciel, aurait fait appel à une « technique mentale » (connue des seuls initiés) qui aurait eu pour conséquence la mort du général et des officiers atlantes. Les forces atlantes s’enfuirent dans leurs vaisseaux aériens. Dans la cité assiégée aucun individu n’avait péri.

La suite de l’histoire est contée par les épopées indiennes. L’Atlantide semble avoir eu recours à son arme la plus destructrice, qui s’apparente à une arme atomique si l’on se réfère à certains vers du "Mahabharata". On y parle d’un « projectile unique » chargé « de toute la puissance de l’univers », d’une « colonne incandescente de fumée et de flamme, brillante comme mille soleils ». Cette « foudre de fer » réduisit en cendres « la race entière des Vrishnis et des Andhakas ». Les cadavres brûlés furent méconnaissables, les cheveux et les ongles tombèrent, les poteries se cassèrent sans cause apparente, et les oiseaux blanchirent. Au bout de quelques heures toute la nourriture fut infectée, et pour échapper à ce feu les soldats durent se jeter dans des ruisseaux pour se laver, eux et leur équipement. Ainsi que le note David Childress, nous avons ici, très précisément décrits, les effets d’une explosion atomique. La radioactivité provoque, en effet, la chute des cheveux et des ongles, contre laquelle l’immersion dans l’eau, même si elle ne guérit pas, est la seule échappatoire.

On notera que, curieusement, l’ancienne littérature sanskrite était familière à J. Robert Oppenheimer, le ‘‘père de la bombe H’’. Au cours d’une interview donnée après le premier essai atomique il cita la "Bhagavad Gita" : ‘‘Je suis devenu la Mort, le Destructeur des Mondes ; nous avons tous dû ressentir cela." Après le premier test nucléaire d’Alamogordo on lui demanda à l’Université de Rochester si c’était la première bombe atomique qui venait d’exploser, et il répondit : « Dans l’histoire moderne, oui. »

On a découvert, en Inde, des éléments qui tendent à prouver que certaines cités furent détruites par des explosions atomiques. Lors des fouilles de Mohenjo-Daro et Harappa on découvrit des squelettes affalés dans les rues, sans sépulture, ces squelettes étant âgés de plusieurs milliers d’années. Or ces squelettes sont parmi les plus radioactifs jamais trouvés, à égalité avec ceux de Nagasaki et d’Hiroshima. Des chercheurs russes ont notamment découvert un squelette présentant un taux de radioactivité 50 fois supérieur à la normale. L’archéologue russe A. Gorbovsky (« Riddles of Ancient History », 1966) a évoqué le haut niveau d’irradiation présenté par les squelettes. Des milliers d’objets fondus – baptisés ‘‘pierres noires’’ – ont également été trouvés à Mohenjo-Daro, qui semblent être des fragments de récipients en terre soudés par une chaleur extrême.

D’autres cités découvertes dans le nord de l’Inde présentent des signes d’explosions de grande ampleur. L’une de ces cités, située entre le Gange et les collines de Rajmahal, semble avoir été soumise à une chaleur intense. D’énormes masses de murailles et de fondations se sont fondues ensemble, littéralement vitrifiées. Comme il n’existe pas le moindre signe d’éruption volcanique à Mohenjo-Daro ni dans les autres cités, la seule explication possible d’une chaleur capable de fondre des récipients de terre est une explosion atomique ou quelque autre arme inconnue. Ces cités ont subi une dévastation totale.

Les zones périphériques d’Harappa et de Mohenjo-Daro sont de véritables déserts, « même si une agriculture limitée tend aujourd’hui à se développer à leur voisinage ».

Au Cachemire les ruines du temple de Parshapour (en bordure de Srinagar) témoignent d’une totale destruction, comme si une explosion avait soufflé les énormes blocs de pierre dispersés sur une vaste superficie. David Childress se demande s’il s’agit là du résultat des armes utilisées lors des batailles décrites par le "Mahabharata". Il y a aussi, à 400 kilomètres au nord-est de Bombay, le cratère géant, quasi circulaire, de Lonar, lequel mesure 2154 m de diamètre et est âgé d’au moins 50.000 ans. Le site et ses alentours sont vierges de toute trace de météorite, alors qu’il s’agit du seul cratère d’« impact » en basalte que l’on connaisse. Ce site présente des marques de choc violent (une pression au moins égale à 600.000 atmosphères) et de chaleur intense et soudaine (ce dont font foi les sphérules de verre basaltique). Pat Franck, consultant américain en sciences spatiales, a développé la théorie selon laquelle certains grands cratères terrestres seraient en réalité des vestiges d’anciennes explosions nucléaires…

David Childress fait un parallèle entre les guerres atomiques anciennes de l’Asie du sud et les menaces mutuelles que se sont lancées, à notre époque, l’Inde et le Pakistan. Il note à ce propos que l’Inde moderne est fière de sa force nucléaire et la compare à la ‘‘flèche de Rama’’. De son côté, écrit-il, le Pakistan ne rêve que d’envoyer ses bombes sur l’Inde. Ironie de l’histoire, le Cachemire, site probable d’une guerre atomique antérieure, est au centre de ce conflit.

David Childress note que selon la littérature ésotérique l’Atlantide aurait également voulu soumettre une civilisation établie dans le désert de Gobi, alors une plaine fertile. Ils auraient tiré vers le centre de la Terre à l’aide d’un « armement à ondes scalaires » et auraient ainsi anéanti leurs ennemis, « se sabordant peut-être eux-mêmes par la même occasion ! ». (14) Signalons cependant que, d’après certaines sources, l’Atlantide a été en conflit avec la Lémurie. On peut par exemple trouver ce scénario dans les messages « canalisés » par Aurelia Louise Jones et Dianne Robbins. (15) Or, selon certaines sources (Helena Petrovna Blavatsky, etc.), ces deux civilisations n’étaient pas contemporaines, l’Atlantide ayant succédé à la Lémurie. Faut-il supposer, pour essayer de résoudre le caractère contradictoire de ces informations, qu’il y a eu, dans un lointain passé, une destruction d’une grande partie du continent lémurien, une partie ayant néanmoins subsisté jusqu’à une date relativement récente ?

 

3. Histoire, mythe et science védique :

Pour certains individus un récit comme celui du "Mahabharata" n’est qu’un conte imaginaire. C’est ce que pensait, par exemple, Gaston Courtillier, lequel disait que ce récit n’est que la mise en œuvre de légendes locales à des fins d’éducation brahmanique. Mais, comme le note Michel Coquet, on aurait tort de n’y voir qu’un grand mythe car il recèle un fond historique encore inexploité. Il précise qu’aux yeux des prêtres brahmanes ou des moines ‘‘renonçants’’, « l’aspect historique et chronologique des événements humains n’a jamais été considéré comme une valeur essentielle, l’espace et surtout le temps étant des expressions du monde et donc sujets à la limitation et à l’illusion », ce qui compte pour le sage étant « sa capacité à comprendre le monde de l’Esprit et des causes, non celui des effets qui intéressent tant les savants occidentaux ». L’aspect historique, sans avoir été négligé, a simplement été utilisé comme support d’un fond mystique, allégorique et ésotérique. Ce fait se retrouve largement exprimé dans la grande épopée ("maha-kavya") du "Mahabharata", épopée écrite par le rishi Vedavyasa, le plus grand historien des temps védiques.

Ce mélange entre mythe et histoire a déconcerté la plupart des orientalistes occidentaux… On a mis en doute l’histoire du royaume de Krishna à Dvaraka (dans le Gujarat) jusqu’au jour où le docteur S. R. Rao a mis au jour les ruines de cette ancienne cité mentionnée dans le "Mahabharata" et vieille de plus de 3000 ans avant J.-C.

En outre la grande précision des descriptions des engins volants et des guerres aériennes, dans les épopées hindoues, ne permet pas de réduire tout cela à des récits simplement issus de l’imagination d’auteurs antiques. Dans le "Rig Veda" (mandala VI, sukta 58, mantra III) on parle de « bateaux faits d’or/fer sur la mer, sous la mer et dans l’espace ». On peut citer aussi le "Vaimanikashastra" (écrit par le rishi Bharadvaja) et le "Yantra Sarvasva", ainsi que le "Mudduku Enthiram" (« le pionnier de la technologie moderne de l’hélicoptère ») décrit dans l’ancienne épopée tamoule "Sivagachintamani". Gaura Krishna (« Rama Nama » n° 15) écrit que le "Yantra Sarvasva" et l’"Agasti Samhita" démontrent « que les aspects opérationnels d’un avion et des missiles guidés étaient connus des Rishis védiques ». Une batterie est décrite « comme ayant un pôle maître (positif) et un pôle varuna (négatif) ». L’eau, dit-on, est dissociée, par l’électricité, en "pranavayu" (oxygène) et en "udanavayu" (hydrogène).

Sur le "Yantra Sarvasva" (du Maharishi Bharadvaja) est basé le livre "Vaimanika Prakaram", avec le commentaire de Bhodananda. On s'y réfère à une liste de 50 livres sur l’ancienne science aéronautique ("Sakti Sutra" d’Agastya, "Saudamini Kala" d’Ishvara, "Amasuma Tantra" de Bharadvaja, "Vayutattva Prakarana" de Sakatayana, "Vaisvamana Tantra" et "Dhuma Prakarana" de Narada, etc.).

Le Rishi Bharadvaja a noté 32 procédures secrètes permettant de piloter les vimanas.

1. Le "Kritaka Rahasya" évoque les matériaux de base utilisés pour la construction de vimanas…

2. Le "Guda Rahasya" parle des diverses forces portantes de l’atmosphère ("Yasa", "Viyasa", "Prayasa", etc.), ce qui permettrait au pilote de cacher la présence des vimanas.

3. L’"Aparoksha Rahasya" mentionne le pouvoir d’une force électrique spéciale causée par le tonnerre, laquelle était utilisée pour voir clairement les objets en face des vimanas.

4. Le "Sarpagamana Rahasya" évoque le processus qui permet d’utiliser la puissance solaire afin de créer un mouvement serpentin des vimanas.

Wheeler Wilcox a dit, à propos de l’Inde, que c’est le pays des grands "Veda", ces textes contenant des idées religieuses, mais aussi « des faits que la science a depuis prouvés comme étant exacts ». L’électricité, le radium, les électrons, les vaisseaux aériens, semblaient être connus des gens à l’origine des "Veda".

Dans le "Vaimanika Shastra" on évoque les moyens de déplacement de pays en pays, de planète à planète. Les scientifiques de l’époque connaissaient 64 espèces de métaux convenant à la construction d’engins volants. Des études d’anciens "shastras" en sanskrit (préservés sur des feuilles de palmier) font mention de formules permettant de fabriquer des superalliages (avec des propriétés inconnues à notre époque). C. S. R. Prabhu, directeur technique du Centre National Informatique de l’Inde, évoque, parmi ces alliages, ceux-ci (lesquels ont été testés) :

"Tamogarbha loha", un alliage à base de plomb aux propriétés inhabituelles.

"Pancha loha", mélange de plomb, de cuivre et de zinc, avec, pour un alliage de cuivre, une résistance inhabituelle à la corrosion par l’eau salée.

"Chapala grahaka", une céramique de haute qualité.

"Bhandhira loha", « un alliage insonore ».

Les industries indiennes aérospatiales et de la défense se sont dites intéressées. (16)

 

4. Roberto Pinotti :

Sur son site Web l’ufologue Patrick Gross écrit que selon plusieurs textes anciens en sanscrit, trouvés il y a quelques années par des chercheurs occidentaux dans un temple du sud de l’Inde, les vimanas étaient des engins volants, sans toit ou cockpit, qui ne correspondent pas strictement aux OVNIs car leur vol est décrit comme limité à l’atmosphère terrestre.

Le docteur Roberto Pinotti, un scientifique italien, tint une conférence le 12 octobre 1988 en Inde à la "World Space Conference" à Bangalore. Il se référait à plusieurs textes anciens pour expliquer que les anciens dieux et héros indiens menaient des combats aériens armés. Les armes consistaient, selon les textes, en sept types de miroirs et de lentilles utilisés en défensive et en offensive. Le miroir « Pinjula » aurait offert un bouclier visuel protégeant le pilote contre des rayons destructeurs, et le « Marika » aurait été utilisé pour abattre les engins volants ennemis. Le docteur Pinotti déclare que ces armes « ne semblent pas très différentes de ce que nous avons par les technologies laser ».

Les engins seraient faits de métaux particuliers capables d’absorber la chaleur, nommés « Somaka, Soundalike et Mourthwika ». Selon le docteur Pinotti « les principes de propulsion, selon les descriptions qui sont faites, peuvent être définis comme électriques et chimiques, mais l’énergie solaire semble aussi en faire partie ». D’autres scientifiques auraient émis l’idée que les engins seraient propulsés par un système utilisant les ions de mercure.

Le docteur Pinotti conclut que l’ancienneté de ces descriptions et les ressemblances avec nos technologies modernes indiquent que l’Inde avait connu il y a des milliers d’années une civilisation supérieure, aujourd’hui oubliée. A propos d’une connexion extraterrestre il suggère que l’humanité n’est pas à l’origine de ces technologies.

 

III. Le témoigange de Daniel Meurois :

Voici une source « paranormale » qui valide l’existence passée des engins aériens nommés vimanas. Lors d’une sortie hors du corps Daniel Meurois a perçu des scènes dans la "Mémoire de la Nature" (ou "archives akashiques"), relatives à l’époque de ces engins volants.

Il se vit incorporé dans la scène avec un « corps d’emprunt », lequel marchait avec agitation dans une large rue. Il y avait une foule d’êtres portant voiles et turbans, et de chaque côté de la chaussée des maisons basses. A plusieurs centaines de mètres on distinguait des immeubles de quatre ou cinq étages peut-être, aux façades blanches. La chaleur devait être torride car les êtres perçus étaient légèrement vêtus, les derniers rayons du Soleil faisant luire sur leurs visages angoissés des filets de sueur.

L’homme que le ‘‘décorporé’’ « incarnait » était vêtu d’une large tunique jaune. La foule marchait de plus en plus vite et se mettait à courir. Un homme de petite taille, au teint basané, s’agrippa à la tunique de l’individu « incarné » qui le repoussa.

Des hurlements fusèrent de partout, une clameur générale sembla s’élever de la ville entière. Dans le ciel presque obscur une lumière jaune grandit à une vitesse effrayante et, en quelques secondes, sa masse devint énorme. Elle passa à quelques dizaines de mètres des toits plats des maisons. Des hommes et des femmes tombèrent pour ne plus se relever.

La foule poussa toujours plus fort. La boule lumineuse passa une seconde fois au-dessus des têtes. Il s’agissait d’un énorme engin de couleur sombre, de forme ovoïde, entouré d’une ceinture de rayons lumineux jaunes et oranges. Il partit une nouvelle fois dans le ciel… Les cris de terreur laissèrent la place à un étrange silence. Les maisons se firent plus espacées, et petit à petit la foule s’éparpilla.

Mais cela n’était pas fini. Une multitude de lumières jaillirent à l’horizon, du côté où le Soleil finissait de se coucher. Elles fondirent sur la ville avec un sifflement strident. De chacune d’elles une langue de feu sortit pour tomber sur les toits. Les gens hurlèrent et cherchèrent à s’enfuir.

Un bruit de tonnerre s’éleva dans le ciel et des flammes jaillissaient hors des maisons. Un autre groupe de boules lumineuses apparut.

Une lutte sans merci se déroula alors dans le ciel, et des faisceaux de lumière (jaune, rouge et bleue) sillonnèrent le ciel au-dessus des murs de la ville qui sombra dans les flammes.

La voix du guide de Daniel Meurois précisa qu’il vivait le drame d’un peuple qui fut anéanti en quelques heures pour n’avoir pas voulu agir selon les lois cosmiques proclamant de faire à autrui ce qu’on aimerait ce qu’il nous fasse.

La scène perçue s’est déroulée bien avant le dernier Déluge, bien avant que l’Atlantide ne soit au sommet de sa gloire.

Ces individus qui se battent dans le ciel, qui fuient leur ville en feu, vécurent dans ce qu’on appelle aujourd’hui le désert de Gobi. Il y avait des champs et des vergers, il n’y a plus qu’un désert de sable vitrifié et les ruines d’une civilisation, enfouies à plus de trois mètres sous la surface du sol.

Les machines volantes qui crachaient le feu sont ce que les Anciens appelaient « Vimaanas ».

Il n’y avait plus qu’un immense brasier. Les hommes et les femmes avaient maintenant le visage brûlé, noirci, craquelé. (17)

Source : http://www.mondenouveau.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=55&Itemid=46

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