Le dernier procès pour sorcellerie britannique

par damino - 2824 vues - 0 com.
Crime, criminel, complot, guerre.



Helen Duncan était une magnifique médium de matérialisation de l’Ecosse et une des plus importantes femmes de l’histoire du psychisme. On lui donne tout un chapitre dans ce livre parce que:

-.le gouvernement britannique reconnut indirectement ses matérialisations comme authentiques – pour cette raison elle devint une ‘sécurité nationale’ en temps de guerre.

- quelques quarante et un témoins de la plus haute crédibilité, dont un commandant de la Royal Air Force déclarèrent sous serment à la cour que Helen Duncan était un authentique médium à matérialisation, expliquant en détails leurs expériences psychiques avec elle. Beaucoup de grands avocats et de bâtonniers de l’ordre déclarèrent que ceci était ‘exceptionnel’ quand ils furent interrogés.

Pendant la seconde guerre mondiale en Janvier 1944, l’Amirauté Britannique décida qu’elle ne pouvait pas laisser Helen Duncan, un médium doué, continuer à matérialiser des intelligences de l’après-vie qui risquaient de révéler des informations que le Ministère de la Défense considérait comme top secrètes. C’était un moment crucial dans la seconde guerre mondiale, immédiatement avant le débarquement en Normandie.

Pendant la guerre, Helen Duncan réunissait beaucoup de personnes en deuil ayant perdu un des leurs en service. Au cours de l’une de ces séances à Porsmouth en 1941 un marin se matérialisa et fut réuni avec sa mère. Il dit aux présents assemblés que son navire, le HMS Barham, avait récemment coulé. L’éditeur des Nouvelles Psychiques, Maurice Barbanell, téléphona innocemment à l’Amirauté Britannique pour demander si c’était exact et si c’était vrai pourquoi l’amirauté n’avait pas avisé la mère du marin de la perte de son fils. Le service du renseignement militaire était furieux car pour des raisons de sécurité et pour le moral du public, les nouvelles du naufrage avaient été retenues et avaient été classées ‘top secret’.

La Sureté Nationale pensa qu’un médium du calibre d’Helen Duncan pouvait très aisément avoir accès à l’information tenue la plus secrète : l’endroit où les Alliés allaient débarquer en Europe le jour J. On peut comprendre le souci de l’amirauté de garder secret un évènement d’un telle importance.
Mais on ne peut pas comprendre la façon dont l’amirauté s’en prit à une frêle femme, qui avait six enfants et devait subvenir aux besoins d’un mari handicapé, en l’emprisonnant pendant six mois, causant l’éviction de sa famille de sa maison. La façon dont l’amirauté a conspiré pour l’écarter est outrageante, immorale, inconcevable et violait tous les droits humains et légaux d’un être vivant qui n’avait rien fait d’autre que d’aider des gens à communiquer face à face avec leurs aimés qui étaient ‘morts’ et vivaient dans l’après-vie.

Helen Duncan fut arrêtée en Janvier 1944, accusée initialement de vagabondage et plus tard de médiumnité frauduleuse et condamnée à neuf mois de prison. Selon la BBC (2001) Winston Churchill lui rendit visite en prison, fut atterré de ce qui était arrivé, promit d’abroger la qualification de sorcellerie de laquelle elle avait été accusée. Il tint cette promesse et après la guerre le spiritualisme devint une religion légale dans le Royaume Uni.

Dans une pseudo cour, l’accusé est coupable avant le début du jugement. Inévitablement il n’y a pas de procès en bonne et due forme, pas de réelle défense, pas de loyauté, pas d’équité, et pas de justice. Pendant la procédure, les déclarations des témoins en faveur de l’accusée ne vont pas être acceptées, et l’accusée n’aura pas le droit de se défendre. Les poursuites deviennent un lynchage et la violation de la justice naturelle est délibérée, éhontée et exécutée avec un extrême préjudice. Bien sûr, il n’y aura pas appel.

C’est exactement ce qui arriva à Helen Duncan:

- l’informateur qui déposa plainte contre Helen Duncan fut identifié comme étant un officier employé par l’amirauté.

- la police rafla Helen Duncan lors d’une séance alors qu’elle était en transe, avec l’espoir de trouver des draps blancs, des fausses barbes et autre attirail grossier destiné à personnaliser les esprits. Ils ne trouvèrent rien. Il n’y avait absolument pas de preuve de fraude. La police, les renseignements britanniques, l’officier naval sur la sellette dans cette affaire – tous semblèrent bien mal ‘ renseignés’, furent absolument humiliés, disgraciés, embarrassés et honteux.

- la police usa illégitimement et volontairement de la présomption de fraude et de brutalité physique gratuite contre une femme spirituelle sans défense rendant service à la communauté pendant qu’elle était encore en transe.

- l’amirauté était déterminée à l’enfermer en s’assurant qu’elle serait accusée de quelque chose méritant une sentence d’emprisonnement.

- Après avoir modifié la sentence plusieurs fois la police s’arrangea pour claironner une accusation contre Helen Duncan sous couvert de la très ancienne loi de Witchcraft Act of King Goerge II de 1735 (sorcellerie) à l’époque où les ‘sorcières ‘étaient encore brûlées en Europe.

- la police porta la cause comme autrefois. Les supporters de Helen Duncan auraient déclaré qu’un juge obséquieux ultra conservateur et un jury trié sur le volet furent spécialement recrutés pour leur soumission et l’acceptation a priori que le défendant devrait être trouvé coupable.

- On dénia à Helen Duncan le droit à un vrai procès, lui dénia le droit à une justice naturelle, lui dénia le droit fondamental de se défendre par la démonstration de l’authenticité de sa médiumnité.

- On dénia encore à Hélen Duncan le droit à une justice naturelle, l’équité constitutionnelle d’autres droits équitables à démontrer que la matérialisation était une réalité – la couronne elle-même l’a accusée de fraude déclarant que cette matérialisation ne pouvait pas être réelle.

- puisque Helen duncan devait être mise de côté, quel que soit son défenseur, la situation était entendue – elle avait déjà été trouvée coupable avant que le jugement ne commence. Quiconque a une expérience criminelle dans le travail de renseignement à un haut niveau concèdera immédiatement que ceci est vrai.

- Les Sociétés des Lois anglaise et écossaise conjointement et séparément exprimèrent leur dégoût devant la grave erreur judiciaire et le simulacre de justice dans la tragédie de Helen Duncan créée par des hommes lâchement violents qui blessèrent une personne spiritualiste.

Sur les circonstances entourant le jugement d’Helen Duncan:

- Helen Duncan aurait été complètement ignorée si le gouvernement n’avait pas globalement accepté les dons d’Helen de communication avec l’après-vie

- implicitement, le gouvernement britannique acceptait que la matérialisation fut réelle et que Helen Duncan l’avait prouvé objectivement avec la matérialisation des marins et d’autres personnes

- .par sa conduite, le gouvernement avait aussi accepté qu’il était possible pour des intelligences de l’après-vie de passer des informations aux vivants

- pour les raisons ci-dessus le gouvernement ne permit pas à Helen Duncan de se tirer d’affaires avec une telle accusation ridicule et archaïque. Même les meurtriers s’en tiraient mais pas quelqu’un possédant un authentique pouvoir de médiumnité en temps de guerre.

- comme faisant courir un risque à la sureté nationale Helen Duncan devait être ‘mise de côté’.

D’une signification énorme

- à son procés quarante et un témoins qui vinrent du monde entier pour Helen duncan témoignèrent tous qu’ils avaient fait l’expérience d’une rencontre avec un être aimé dans une séance de matérialisation.

- ceci signifiait que sous serment et pour la postérité, des témoins hautement accrédités établissaient en termes très clairs, à partir de leur propre expérience, la réalité de la matérialisation, la rencontre avec leurs êtres chers.

- pas un des témoins de la défense ne fut ‘cassé’ par le contre interrogatoire

- c’est sans importance que les membres du jury partial acceptent ou pas les témoignages. Le fait est que de nombreuses personnes hautement crédibles eurent le courage de passer au dessus des leaders de l’’establishment’ qui firent intentionnellement et en toute connaissance de cause de grosses erreurs de jugement. Ces témoins courageux allèrent en justice pour dire ‘la vérité, toute la vérité et rien que la vérité’ au sujet de la réalité de la matérialisation et comment il rencontrèrent leurs êtres chers grâce à la médiumnité à matérialisation de Helen Duncan

- l’argument de la couronne consistait à déclarer que Helen Duncan ou un complice était supposé être toutes ces matérialisations en s’habillant d’un drap et faisant usage de fausses barbes, perruques etc. Mais quand la police était ‘descendue’ lors d’une séance alors qu’Helen était en transe et produisait des matérialisations elle n’avait trouvé ni drap, ni fausse barbe, ni perruque, ni complice – effectivement pas de preuve de fraude du tout.

Témoignage typique

- L’infirmière Jane Rust témoigna sous serment à la barre, parmi d’autres choses, qu’elle rencontra vraiment un être cher grâce à Helen Duncan – son mari qui se matérialisa depuis l’après-vie et l’embrassa. ‘Je n’ai jamais été plus certaine d’une chose auparavant dans ma vie’, dit elle. Elle déclara qu’elle s’était interrogée pendant 25 ans en sceptique mais que c’était seulement quand elle rencontra Helen Duncan qu’elle fut capable de voir réellement ses êtres chers dont sa mère qui était décédée (Cassirer 1996 : 68).

- Un officier de haut rang de la Royal Air Force, le commandant George Mackie, déclara sous serment que grâce aux dons de matérialisation de Helen Duncan il avait réellement rencontré sa mère et son père‘morts’ et un frère (Cassirer 1996 : 72, 115).

- James Duncan( sans lien) un bijoutier, témoigna que lui et sa fille avaient vu tous deux sa femme matérialisée en huit occasions différentes, en pleine lumière. Duncan l’avait vue toute proche à 50 centimètres et ils avaient parlé d’affaires personnelles dont une éventuelle émigration au Canada qu’ils avaient précédemment tenue secrète. Il n’avait, dit il, pas l’ombre d’un doute que la voix était celle de sa femme. Il déclara aussi avoir vu une matérialisation de son père, qui avait à peu près sa taille et portait la barbe, et de sa mère (Cassirer 1996 : 103).

- Mary Blackwell, Presidente de la Pathfinder Spiritualist Society de la rue Baker à Londres, témoigna de ce qu’elle avait assisté à plus de 100 séances de matérialisations avec Helen Duncan au cours de chacune desquelles 15 ou 16 entités différentes de l’après-vie s’étaient matérialisées. Elle témoigna avoir vu les formes converser avec leurs parents en Français, Allemand, Hollandais, Gallois, Ecossais et Arabe. Elle déclara qu’elle avait été témoin de la manifestation de dix de ses propres parents proches dont son mari, sa mère et son père, les ayant tous vu de près et les ayant touchés (Cassirer 1996 : 87).

Quelques années plus tard une équipe de magiciens dirigée par William Goldston – fondateur du Club des Magiciens – fit une séance expérimentale avec Helen Duncan. Goldston et ses collègues étaient stupéfaits quand leur ami décédé, le magicien ‘Le Grand Lafayette’, se matérialisa et leur parla avec sa propre voix. Goldston fit un rapport sur l’évènement pour ‘The Psychic News’ (Les Nouvelles Psychiques) dans lequel il confirmait que la médiumnité de Helen Duncan était authentique et qu’aucun magicien ne pouvait possiblement dupliquer le phénomène dont lui et ses collègues avaient été témoins.
La mort d’Helen Duncan En 1956, la police de Nottingham fit une descente dans une séance d’Helen Duncan. La police frappa à la porte d’une maison particulière sans mandat sur la supposée plainte de deux officiers de police ayant assisté à une de ses séances. La police avait une connaissance technique de ce que la matérialisation doit être habituellement faite dans la semi obscurité et de ce que si les lumières sont allumées soudainement de très sérieuses blessures ou la mort du médium peut s’ensuivre.

Quand ils furent entrés dans la maison ils se jetèrent sur le cabinet du médium, se saisirent du médium et prirent des photos avec un flash. Le raid de la police causa la mort de Helen Duncan cinq semaines plus tard. Sans aucun doute, le don unique de Helen duncan qui prouva la survivance et son service apporté à la communauté font d’elle une des femmes les plus importantes dans l’histoire psychique.

Source : http://www.victorzammit.com/book/french/chapter11.htm

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