La femme au sang bleu
On dit que la réalité dépasse souvent la fiction, et c’est  absolument vrai ! L’affaire dont il est question dans cet article le  prouve d’une manière catégorique. Des Extraterrestres se sont-ils  infiltrés à notre insu dans nos sociétés ? Des êtres humains d’espèce  inconnus vivent-ils parmi nous ? Cet article de Jean Sider tente de nous  donner une réponse.
L’affaire que je vais détailler ci-dessous, qui  s’est produite en France avant la Seconde Guerre mondiale, incitera  peut-être certains lecteurs à la considérer comme une preuve de la  présence sur Terre d’êtres humains n’appartenant pas à notre espèce. Il  ne s‘agit pas d’une simple rumeur, mais d’un incident authentifié par  des professionnels de la santé, et par une contre-enquête à laquelle  j’ai participé, sans laquelle jamais l’idée de cet article ne me serait  venue.
Les débuts de l’enquête
Au début de 2004, un excellent ami,  Jacques Maniez, né en 1929 et intéressé par les phénomènes depuis 1950,  me signala un fait extraordinaire qui s’était déroulé entre les 2  guerres mondiales. Je connaissais déjà en gros cette affaire, pour  l’avoir lue dans un livre dévolu aux phénomènes de hantise publié en  1973. Toutefois, comme l’auteur citait seulement un témoignage de  troisième main, j’ai supposé que l’incident décrit n’était que le  produit d’une imagination fertile. Cependant, Jacques m’affirma avoir  vérifié cette histoire, et avoir même réussi à obtenir d’autres détails  par l’entremise d’un parent proche du principal témoin. Avant de  rapporter ce qu’il a pu découvrir, je résumerai les grandes lignes de ce  cas tel qu’il figure dans le livre de 1973. Selon l’auteur, ce cas se  serait déroulé en septembre 1932 (Daniel Réju, Fantômes et maisons  hantées, Belfond, pp. 195-197).
Visite à l’hôpital
M. Pierre  Sadron junior, plusieurs jours avant la mort de son père, obtint de lui  les informations suivantes : un jour, M. Sadron senior, en compagnie de  son jeune fils, vint à la clinique Victor Pauchet, à Amiens (Somme),  afin de rendre visite à une tante qui s’y trouvait en traitement. Le  directeur de la clinique, le docteur Pauchet, était un très bon ami de  M. Sadron. Quand ce dernier fut reçu par le médecin, il vit tout de  suite qu’il paraissait très perturbé. Comme il s’inquiétait de son  agitation, le docteur Pauchet lui expliqua qu’un incident bizarre venait  de se produire la nuit précédente. Une anglaise, une certaine madame  Smith, avait été amenée à la clinique par un couple de commerçants de  Dreuil-lès-Amiens dans leur propre véhicule, localité située à quelques  kilomètres à l’est d’Amiens. Cette femme avait été accidentée à la  sortie de ce village à bord de sa voiture qui s’était écrasée contre un  arbre, et elle se trouvait dans le coma avec des blessures sérieuses.
Une femme… très étrange
Le  Dr. Pauchet fut très étonné lorsqu’il examina la victime, car elle  avait un sang… bleuâtre. De plus, quand il effectua une analyse de son  sang, il s’aperçut qu’il n’appartenait à aucun groupe connu. Il ordonna à  ses assistants de faire des vérifications et ceux-ci corroborèrent sa  première analyse : groupe sanguin inconnu chez notre espèce ! À défaut  d’une transfusion sanguine, une injection de sérum physiologique fut  faite. Comme il était tard et que la femme n’avait toujours pas repris  connaissance, la victime fut placée dans une chambre particulière, avec  une infirmière très expérimentée rompue aux gardes de nuit. Durant la  nuit, la garde-malade s’endormit, en dépit de tous ses efforts pour  rester éveillée. Lorsqu’elle sortit de son sommeil, l’étrange femme  avait disparu, et le lit avait été refait comme si personne ne s’y était  trouvé. Toutes les fenêtres de la clinique étaient munies de barreaux,  et toutes les portes donnant sur le dehors étaient encore fermées de  l’intérieur.
Disparition inexpliquée
Les gendarmes d’Amiens furent  prévenus et ils vinrent immédiatement pour faire leur enquête. Au cours  de leurs investigations, ils constatèrent que la voiture accidentée  avait également disparu, et ce en dépit du fait que l’anglaise était  seule à bord lorsque ses sauveteurs l’extirpèrent de son véhicule. En  conséquence, qui serait à l’origine de cette disparition ? Le fait que  plus tard, M. Sadron junior devint le fondateur et secrétaire exécutif  de l’Association Spiritualisme et Philosophie, explique pourquoi il  informa l’auteur de cet incident, un écrivain spécialisé dans les  phénomènes de hantise, ce qui n’est peut-être qu’une simple coïncidence.  Toutefois, de nombreuses coïncidences se sont produites dans cette  affaire, comme nous le verrons bientôt, ce qui laisse supposer un autre  scénario…
Coïncidences en série
Durant les années 1970, Jacques  Maniez acheta ce livre et lut cette histoire. Il se trouve que par  coïncidence, mon collègue est né à Amiens, où sa famille vivait avant la  Seconde Guerre mondiale. De plus, autre coïncidence, le successeur du  Dr. Pauchet à la tête de la clinique était son gendre, le Dr. de Butler,  lequel fut le médecin de la famille de Jacques à Amiens. En 1979, après  un contact téléphonique avec le Dr. de Butler, lequel vivait retraité  et était très âgé. Jacques décida de se rendre à Amiens en voiture pour  vérifier cette histoire. Là, il se rendit directement au domicile du Dr.  de Butler, où ce dernier lui confirma la totalité de l’affaire.  Ensuite, comme son fils Tanguy de Butler était le directeur  administratif de la clinique à ce moment-là, il lui passa un coup de fil  afin de faciliter une rencontre avec mon collègue. Son fils accepta  sans la moindre difficulté.
La lettre du Dr Tanguy de Butler
Confirmation des médecins
M.  Tanguy de Butler reçut Jacques dans son bureau de la clinique Victor  Pauchet, et confirma aussi tous les détails cités ci-dessus. D’autre  part, il lui montra le registre des admissions n°3, dans lequel figurait  le nom de la femme dans les entrées, mais l’emplacement réservé aux  sorties était resté vierge. Pour une raison que je ne connais pas,  Jacques ne prit pas note de la date exacte de l’admission, ou ne l’a  garda pas en mémoire. Autre coïncidence (ou peut-être un phénomène  paranormal) : durant sa présence dans le bureau de M. Tanguy de Butler,  ce dernier tenait sa petite-fille de sept ou huit ans sur ses genoux.  Soudain, l’enfant s’exclama : « Pépé ! Regarde en l’air ! Il y a une  barre bleue sur la tête du monsieur ! Ni M. de Butler, ni son épouse  présente, ne virent cette barre bleue, mais selon la petite fille, cette  chose (barre ou flamme bleue), venait du plafond jusqu’au sommet du  crâne de Jacques. Comprenne qui peut…
Ce fut seulement au début de  2004 que Jacques Maniez me mit au courant de tout ce qu’il savait de  cette affaire. Puis, je lui suggérai d’obtenir de M. Tanguy de Butler,  une lettre dans laquelle il certifierait que tous les éléments ci-dessus  décrits sont authentiques. Jacques lui passa donc un coup de téléphone.  Quelques jours plus tard, il reçut une lettre datée du 12 mai 2004 dans  laquelle l’ancien directeur de clinique confirme tout ce qui vient  d’être précisé, ce qui validait bien l’incident. Voici le texte de sa  lettre :
« Monsieur,
« Pour faire suite à notre dernière  conversation, voici ce que je connais de cette affaire concernant cette  femme qui a été admise à la clinique dans des conditions étranges.
« Les faits se sont déroulés à la fin des années 20.
«  Une jeune femme de nationalité anglaise ayant eu un accident de voiture  à Dreuil-lès-Amiens, localité proche de cette ville, située sur la  route Calais-Amiens, est admise à la Clinique Victor Pauchet, alors  dirigée par mon grand-père, le docteur Victor Pauchet, pour, d’après le  registre de salle d’opérations, des plaies au visage. Elle est  enregistrée sous le nom de SMITH.
« Mon grand-père, intrigué par la  couleur de son sang qui a une couleur bleuté ordonne une analyse de ce  sang et à la surprise d’apprendre qu’il n’appartient à aucun groupe  connu.
« Comme il est tard, il fait coucher la patiente et lui donne  une garde de nuit pour la surveiller. Cette garde s’endort, ce qui ne  lui arrive jamais, et à son réveil constate que la personne a disparu.
« Le véhicule accidenté avait également disparu lorsque le dépanneur est venu pour le prendre en charge.
Voici les faits tels que j’en ai eu connaissance par la suite, n’étant pas né à cette époque-là.
«  Espérant, par cette relation des faits, avoir répondu à votre attente,  je vous prie de croire, monsieur, en l’expression de mes meilleurs  sentiments.
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