Sur la piste d’un trésor de 500 millions enfoui par les nazis

par damino - 2080 vues - 0 com.
Fantôme, esprit, paranormal

Il ne manque plus que le chapeau et le fouet et l'on pourrait se croire au cœur d'un Indiana Jones. Un journaliste autrichien croit avoir retrouvé la trace d'un trésor mystérieusement disparu à la fin de la seconde guerre mondiale, comme le révèle le Daily Mail. Une sonde radar a permis de repérer une pièce cachée, située à cinquante mètres sous terre, dans les anciennes galeries minières des monts Métallifères. Cette chaîne montagneuse qui sépare la République tchèque de l’Allemagne abrite de nombreux gisements de cobalt ou d'argent.

A l'intérieur de cette salle pourraient dormir, depuis la fin du conflit de1939-1945, des dizaines d'œuvres d'art volées par les nazis et dissimulées dans la panique à l'arrivée de l'Armée rouge. Une expédition devrait être lancée en juin pour faire toute la lumière sur ce mystère… et ce trésor surtout.

Un pactole estimé à plus de 500 millions d'euros

Les explorateurs espèrent mettre la main sur des toiles de Monet, Manet, Cézanne et bien d'autres. Un trésor évalué à plus de 500 millions d'euros. La pièce étant complètement coupée du monde depuis près de 70 ans, ces œuvres pourraient être en bon état.

Selon le journaliste autrichien Burkhart List, qui a mené l'enquête, il pourrait s'agir des pièces manquantes de la collection du baron Ferenc Hatvany, spolié par les nazis en raison de ses origines juives. Ce riche industriel hongrois aurait échangé ces œuvres contre sa liberté durant la guerre.

Comme le rapporte le Journal des Arts"durant l’hiver 1944, les archives ont révélé qu’un mystérieux convoi est arrivé depuis Budapest", explique le journaliste. "Des photographies ont également montré un escadron de SS près des mines, alors qu’il n’y a jamais eu d’opération militaire dans cette zone." Selon lui, ces hommes auraient pu aménager la fameuse pièce en vue avant d'accueillir les œuvres.

Petit Rappel historique pour que vous en sachiez un peu plus sur ce fameux trésor:

 

Cachées par les nazis, des toiles patienteraient encore dans une mine d’argent

DEUTSCHKATHARINENBERG (ALLEMAGNE) – Une expédition s’organise pour remettre la main sur un ensemble de toiles et d’objets d’art supposés cachés par les nazis. La collection Hatvany pourrait être ainsi retrouvée.

Le journaliste autrichien Burkhart List aurait identifié le lieu où les nazis auraient pu avoir caché une partie de la collection Hatvany à l’arrivée de l’Armée rouge. Selon le Daily Mail, c’est en mettant la main sur des archives inédites de la Wehrmacht que le journaliste a pu le repérer. « Durant l’hiver 1944, les archives ont révélé qu’un mystérieux convoi est arrivé depuis Budapest » a t-il confié. « Des photographies ont également montré une escadrille de SS près des mines, alors qu’il n’y a jamais eu d’opération militaire dans cette zone. »

Une sonde radar a depuis prouvé l’existence d’une pièce secrète, à cinquante mètres sous terre, dans les anciennes galeries minières des Monts Métallifères, chaîne de cobalt et d’argent séparant la République tchèque de l’Allemagne. Une expédition s’apprête à être lancée en juin pour percer le mystère.

Des historiens d’art se sont depuis enthousiasmés pour cette recherche. La collection du baron Ferenc Hatvany, riche industriel hongrois spolié par les nazis pour ses origines juives, est en effet réputée. C’est pour conserver sa liberté que le collectionneur les remis, contraint, à Adolf Eichmann. Si une partie a été retrouvée après la guerre, des toiles de Monet, Manet et Cézanne, des sculptures et des tapisseries précieuses n’ont jamais été revues depuis  : des œuvres cataloguées, dont l’ensemble est aujourd’hui estimé à plus d’un milliard d’euros, pourraient se trouver dans la mine. Protégées des contacts de l’extérieur, l’environnement stable de la mine laisse espérer un bon état de conservation.

 

 

L'Or des Nazis

A leur apogée en 1949, les Etats-Unis détiennent la moitié de tout l’or jamais exploité dans l’histoire, soit pratiquement 22000 tonnes. Alors que le monde s’extirpe difficilement de la grande dépression, une nouvelle crise s’avance à grands pas. Celle-ci menace la civilisation toute entière. Adolf Hitler prend le pouvoir alors que l’Allemagne est encore chancelante de sa défaite dans la première Guerre mondiale. Ses réserves d’or sont vides et sa monnaie sans valeur. Ayant promis de rendre au pays sa gloire initiale, Hitler entreprend de reconstruire l’empire germanique. Pour ce faire, il lui faut de l’or. Il est essentiel de comprendre que les réserves d’or de l’Allemagne en 1939 ne sont pas énormes, environ 200 millions de dollars et qu’elles ont été déjà largement engagées notamment dans la construction de la machine de guerre allemande. Par ailleurs, le pays ne peut plus acheter de produits manufacturés à l’étranger ni de matières premières de base avec son Reichsmark trop faible. Sa seule alternative reste l’or.

Aussi, au fur et à mesure qu’elle marche sur l’Europe, l’armée allemande pille au passage les réserves d’or des nations. En 1938, la Tchécoslovaquie avec ses 30 millions de dollars en or, en 1939 la Pologne avec 85 millions de dollars en or. En réalité, ça a commencé en 1938 avec l’Anschluss en Autriche. Ils ont d’abord pris l’or des Autrichiens, puis en 1939, ils se sont emparés des réserves tchèques en finissant d’occuper la Tchécoslovaquie, et au début de la guerre, chaque fois qu’ils se rendaient maîtres d’un pays, ils en pillaient l’or.

La plupart du butin d’Hitler est stockée dans les chambres fortes de la Reichsbank, à Berlin. Mais le vent commence à tourner pour ce Reich qui doit durer mille ans. Les bombardements intensifs menés jour et nuit par les forces alliées détruisent systématiquement la machine de guerre d’Hitler en la frappant au cœur, c’est-à-dire en anéantissant les infrastructures industrielles elles-mêmes bâties sur de l’or volé.

Le 3 février 1945 plus de 900 bombardiers alliés lâchent près de 2300 tonnes de bombes sur Berlin. La ville est réduite à l’état de cendres et de ruines, la Reichsbank est pratiquement détruite. En février 1945, ce qui restait des réserves d’or à la Reichsbank a probablement été chargé à bord de camions par des prisonniers, sans doute français, et acheminé jusqu’à Merkers au sud de l’Allemagne.

Ce printemps 1945, la troisième armée du général Patton s’avance sur l’Allemagne comme un mastodonte. Le 4 avril, elle entre dans la ville de Merkers. Des rumeurs y circulent sur une cargaison secrète parvenue récemment de Berlin et qui aurait été dissimulée tout près de là, dans une mine de potassium. Par curiosité, plusieurs GI décident de descendre mener l’enquête. A leur sortie du monte-charge, huit cents mètres plus bas, ils tombent nez à nez sur une énorme porte en acier. On envoie un message à Patton, que faut-il faire ? La réponse de Patton : « faites sauter la porte ». Le génie s’apprêtait à souffler la porte, quelqu’un a réalisé qu’un demi-bâton de dynamite suffisait pour faire sauter le mur juste à coté d’elle sans avoir à s’en faire pour la chambre-forte.

Dans la salle repose plus de 7000 sacs soigneusement empilés. Ce que les Américains trouvent à l’intérieur est tellement incroyable que trois hommes parmi les plus puissants du monde veulent le voir de leurs propres yeux. George Patton, son supérieur Bradley ainsi qu’Eisenhower, Commandant suprême des forces alliées en Europe. Le gratin s’est déplacé pour une scène hors du commun. Plus de 8000 barres d’or sous forme de lingots, 2000 sacs de pièces d’or: des reichsmarks, des souverains anglais, des napoléons, des pièces américaines de 20 dollars or et des centaines de sacs de pièces d’or provenant d’autres pays. En s’avançant vers le fond de la mine, Patton découvre la cache d’un sinistre butin.

Tout l’arrière de la chambre était constitué de biens qui avaient été volés aux victimes des camps de concentration. Il y avait là un empilement de valises remplies d’argenterie, d’alliances, de dents en or. Chaque sac, caisse ou malle avait été inventorié avec soin et estampillé d’une étiquette marquée Melmer. Melmer était l’officier SS allemand qui effectuait les allers et retours avec les camps de concentration pour ramasser tout ce qu’il pouvait comme dents en or, alliances, montres en or afin de les acheminer vers Berlin. Au cours de la guerre, il avait fait comme ça au moins 77 livraisons contenant le fruit de son pillage.

L’actif apporté au compte de Melmer se chiffre alors à plus d’un million de dollars américains. Aujourd’hui cette somme dépasserait le milliard, mais cette découverte n’est encore que la partie visible de l’iceberg. À la fin de la guerre, les Allemands avaient pillé pour environ 580 millions de dollars en or à travers les pays occupés. Là-dessus, on estime à une valeur de 450 millions de dollars l’or transféré pendant la guerre vers la Suisse ainsi que vers d’autres pays.

En 1946, on confie cet or à une commission internationale chargée de chiffrer les dommages aux victimes de l’Holocauste. L’excédent est remis à une commission alliée qui le redistribue aux nations volées. L’Europe est dévastée et se relève péniblement du second conflit mondial. Les Etats-Unis apparaissent alors comme le pays le plus riche de l’Histoire. Pour pouvoir reconstruire leur économie, les nations déchirées par la guerre sont contraintes d’acheter des dollars. Leur mode de paiement reste l’or. En conséquence, les réserves d’or des Etats-Unis montent en flèche.

La plus grosse part est ainsi stockée cinq niveaux sous Manhattan dans les chambres-fortes de la réserve fédérale. A l’époque, il y avait dans les sous-sols de Manhattan probablement près d’un quart ou du tiers de tout l’or extrait au fond des mines. (lire notre article : L’or de la réserve fédérale à New-York )

S’appuyant sur une telle quantité d’or, le dollar devient la devise la plus forte du monde. Les pays règlent leurs dettes en dollars et les gouvernements peuvent échanger leurs dollars pour de l’or. A l’instar du besant et du ducat, le dollar est l’espèce sonnante et trébuchante.

Source : http://www.leblogdeletrange.com/mystere-legende-archeologie/sur-la-piste-dun-tresor-de-500-millions-enfoui-par-les-nazis/

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