Un fantôme qui protège un étang
par damino - 3699 vues - 0 com.
Il est un étang, quelque part dans la campagne, au nord de Bruxelles, où l'on dit que l'on peut laisser gambader ses enfants sans crainte. D'aucuns pensent même qu'un fantôme veille sur leur sécurité...
Juin 1970. Le petit Jonathan joue sur la plaine de jeux situé à proximité de chez lui. Il a quatre ans et sa maman le regarde s'égayer d'un œil distrait dans le bac à sable tout proche. Elle est bien plus passionnée par le thriller qu'elle est en train de lire. Tellement passionnée qu'elle ne voit pas son enfant se glisser entre les arbres et rejoindre l'étang tout proche.
Juin 1970. Le petit Jonathan joue sur la plaine de jeux situé à proximité de chez lui. Il a quatre ans et sa maman le regarde s'égayer d'un œil distrait dans le bac à sable tout proche. Elle est bien plus passionnée par le thriller qu'elle est en train de lire. Tellement passionnée qu'elle ne voit pas son enfant se glisser entre les arbres et rejoindre l'étang tout proche.
Un grand panneau indique la dangerosité de l'endroit, mais Jonathan ne sait pas lire et s'élance, tel un pirate, sur le ponton vermoulu qui s'engage fébrilement sur l'eau. Un cri strident tire la mère de sa lecture. Elle accourt et retrouve son petit Jonathan penché au-dessus de l'eau, comme retenu par une force invisible. Il se redresse, fait demi-tour et se jette dans les bras de sa maman. Celle-ci se remet à peine de ses émotions et se promet déjà d'aller dire deux mots à l'administration communale. Tout à coup, elle s'arrête, se penche et demande à son fils de lui répéter ce qu'il vient de dire. « Elle est gentille la vieille dame, hein maman » répète docilement l'enfant. La maman est troublée. Elle regarde autour d'elle. Il n'y a pas la moindre 'vieille' dame à l'horizon.
Août 2011. L'étang n'a pas bougé. La plaine de jeux non plus. Seuls les jeux proposés ont été renouvelés. Et les mamans ne se plongent plus dans des livres en attendant que leur progéniture ait fini de jouer. Ce sont les tablettes et autres ordinateurs portables qui ont pris le relais, permettant aux hommes et aux femmes assis autour du bac à sable de ne pas perdre le contact avec le monde tonitruant situé à quelques centaines de mètres à peine.
Le petit Mehdi s'amuse comme un fou. Il joue avec Julia, sa copine qu'il retrouve tous les mercredis après-midi sur la plaine de jeux. Ils ont prévu de se glisser derrière les arbres. Leurs mamans leur ont interdit d'y aller, mais c'est précisément ce qui les amuse : braver l'interdit.
Main dans la main, ils entreprennent donc de se glisser derrière les arbres puis de courir à toute allure vers l'étang. Mehdi a un frisson lorsqu'il voit le panneau défraîchi prévenant du danger. Julia lui serre un peu plus fort la main. Mais au moment où ils veulent s'engager sur le ponton, une vieille dame les appelle. Elle a l'air gentil. Mehdi s'approche. Elle leur dit que c'est très dangereux, que des enfants sont déjà tombés à l'eau et que, malheureusement, ils se sont noyés.
La maman de Mehdi vient de lever les yeux. Il n'est plus là ! Elle se lève, elle crie. Un petit garçon vient lui dire qu'il a vu Mehdi et sa copine partir vers l'étang. Prise de panique, la maman s'enfonce dans le bois, sentant à peine les branches lui lacérer les bras. Arrivée à l'étang, elle voit Mehdi et Julia regarder droit devant eux, puis se retourner et venir vers elle.
De peur de se faire gronder, Medhi commence par lui dire qu'il ne fera plus et que, de toute façon, la vieille dame l'a prévenu que c'était dangereux. La vieille dame ? Quelle vieille dame ? Elle a beau regarder autour d'elle, la maman de Medhi ne voit personne. Furieuse, elle se rendra à la maison communale pour demander que la plaine de jeux soit clôturée.
L'employé communal est abasourdi. Cette histoire, il l'a déjà lue dans les archives de la commune. Il entame des recherches. En fait, ce sont cinq histoires identiques qui ont été rapportées à l'administration communale entre 1970 et 2011. Curieux de nature, l'homme va pousser ses recherches plus loin. Il apprendra qu'en 1969, une grand-mère habitant le village est morte de chagrin après que ses petits-enfants, des jumeaux, eurent péri noyés dans l'étang.
Plutôt cartésien, le fonctionnaire ne croit pas un instant aux fantômes. Après avoir retrouvé une photo de la vieille dame, il se rend dans la famille de Mehdi. Le petit garçon est formel : c'est bien la dame qui lui a parlé près de l'étang !
Août 2011. L'étang n'a pas bougé. La plaine de jeux non plus. Seuls les jeux proposés ont été renouvelés. Et les mamans ne se plongent plus dans des livres en attendant que leur progéniture ait fini de jouer. Ce sont les tablettes et autres ordinateurs portables qui ont pris le relais, permettant aux hommes et aux femmes assis autour du bac à sable de ne pas perdre le contact avec le monde tonitruant situé à quelques centaines de mètres à peine.
Le petit Mehdi s'amuse comme un fou. Il joue avec Julia, sa copine qu'il retrouve tous les mercredis après-midi sur la plaine de jeux. Ils ont prévu de se glisser derrière les arbres. Leurs mamans leur ont interdit d'y aller, mais c'est précisément ce qui les amuse : braver l'interdit.
Main dans la main, ils entreprennent donc de se glisser derrière les arbres puis de courir à toute allure vers l'étang. Mehdi a un frisson lorsqu'il voit le panneau défraîchi prévenant du danger. Julia lui serre un peu plus fort la main. Mais au moment où ils veulent s'engager sur le ponton, une vieille dame les appelle. Elle a l'air gentil. Mehdi s'approche. Elle leur dit que c'est très dangereux, que des enfants sont déjà tombés à l'eau et que, malheureusement, ils se sont noyés.
La maman de Mehdi vient de lever les yeux. Il n'est plus là ! Elle se lève, elle crie. Un petit garçon vient lui dire qu'il a vu Mehdi et sa copine partir vers l'étang. Prise de panique, la maman s'enfonce dans le bois, sentant à peine les branches lui lacérer les bras. Arrivée à l'étang, elle voit Mehdi et Julia regarder droit devant eux, puis se retourner et venir vers elle.
De peur de se faire gronder, Medhi commence par lui dire qu'il ne fera plus et que, de toute façon, la vieille dame l'a prévenu que c'était dangereux. La vieille dame ? Quelle vieille dame ? Elle a beau regarder autour d'elle, la maman de Medhi ne voit personne. Furieuse, elle se rendra à la maison communale pour demander que la plaine de jeux soit clôturée.
L'employé communal est abasourdi. Cette histoire, il l'a déjà lue dans les archives de la commune. Il entame des recherches. En fait, ce sont cinq histoires identiques qui ont été rapportées à l'administration communale entre 1970 et 2011. Curieux de nature, l'homme va pousser ses recherches plus loin. Il apprendra qu'en 1969, une grand-mère habitant le village est morte de chagrin après que ses petits-enfants, des jumeaux, eurent péri noyés dans l'étang.
Plutôt cartésien, le fonctionnaire ne croit pas un instant aux fantômes. Après avoir retrouvé une photo de la vieille dame, il se rend dans la famille de Mehdi. Le petit garçon est formel : c'est bien la dame qui lui a parlé près de l'étang !
Source : http://www.grpa-paranormal.fr/news/paranormal-inexplique/hantises-et-apparitions/article-un-fantome-protege-un-etang